Les symptômes
Les symptômes sont liés à une compression lente des nerfs ou de la moelle épinière.
Ces symptômes apparaissent le plus souvent sur plusieurs mois et présentent en général une aggravation progressive.
- Cervicalgies :
Les douleurs cervicales sont fréquentes. Elles irradient souvent entre les omoplates
- Douleurs de type névralgies cervico-brachiales (équivalent de « la sciatique » au niveau des bras) :
Elles peuvent apparaître au repos ou à l’effort.
- Troubles de la marche :
Au début de la pathologie ces troubles passent inaperçus puis s’installent de manière progressive.
- Douleurs des membres inférieurs.
- Sensation de faiblesse des membres inférieurs.
- Crampes à la marche ou nocturnes.
- Fourmillements, picotements.
Ces symptômes augmentent lors de la marche et imposent au bout d’une certaine distance un arrêt.
Après quelques minutes de repos, ces symptômes régressent permettant la reprise de la marche. Ceux-ci réapparaissent alors pour la même distance que précédemment.
Le patient présente une marche en trait d’union (marche – arrêt – marche – arrêt ) pour un périmètre limité.
C’est ce que l’on appelle la claudication à la marche ou claudication neurogène intermittente.
Ce périmètre de marche se réduit progressivement avec l’évolution de la pathologie jusqu’à atteindre parfois quelques mètres d’autonomie.
- Paralysies :
- Des membres supérieurs par compression des nerfs à destination des membres supérieurs.
- Des membres inférieurs par compression de la moelle.
- Des sphincters (incontinence urinaire, anale, troubles de l’érection et anesthésie des organes génitaux) peuvent théoriquement être présents, mais sont rares.
- Le syndrome de Kahn-Schneider :
Il s’agit d’une aggravation brutale des symptômes après une chute avec traumatisme cervical.
Les symptômes observés dans ce syndrome sont souvent une paralysie complète ou incomplète des 4 membres. C’est la tétraplégie.
Cette tétraplégie est souvent régressive après quelques semaines de traitement
Evolution & Diagnostic
Cette pathologie est évolutive et s’aggrave avec le temps, du fait de la poursuite de l’usure naturelle de la colonne vertébrale.
Les symptômes et les troubles de la marche augmentent et réduisent peu à peu le périmètre de marche et les activités du patient. Cette réduction du périmètre de marche peut aboutir à une autonomie de quelques mètres seulement.
Cette pathologie n’évolue généralement pas jusqu’à une paralysie, car les symptômes font consulter avant, mais perturbe énormément les actes de la vie quotidienne.