Les symptômes
Les symptômes d’un canal lombaire étroit sont liés à une compression lente des nerfs à destination des membres inférieurs, contrairement à la hernie discale où ils sont d’apparition plus brutale.
Ces symptômes apparaissent le plus souvent sur plusieurs mois et présentent en général une aggravation progressive.
Trouble de la marche :
Au début de la pathologie ces troubles passent inaperçus puis s’installent de manière progressive.
- Sensation de faiblesse des membres inférieurs.
- Crampes à la marche ou nocturnes.
- Fourmillements, picotements.
Ces symptômes augmentent lors de la marche et imposent un arrêt de la marche au bout d’une certaine distance.
Après quelques minutes de repos ces symptômes régressent et la reprise de la marche est possible.
Ceux-ci réapparaissent alors pour la même distance que la précédente.
Le patient présente une marche en trait d’union (marche – arrêt – marche – arrêt) et pour un périmètre limité. C’est ce que l’on appelle la claudication à la marche ou claudication neurogène intermittente. Ce périmètre de marche se réduit progressivement avec l’évolution de la pathologie jusqu’à atteindre parfois seulement quelques mètres d’autonomie.
- Douleurs de types sciatiques :
Des sciatiques à l’effort ou au repos peuvent être observées, mais ne représentent pas la symptomatologie la plus fréquente.
- Une paralysie des membres inférieurs ou des sphincters (incontinence urinaire, anale et trouble de l’érection, anesthésie des organes génitaux) peuvent théoriquement être possible, mais sont extrêmement rares.
- Claudication lombaire.
On observe parfois des douleurs de claudication à la marche seulement dans les lombaires sans atteinte des nerfs des membres inférieurs.
Ces douleurs restent atypiques.
Évolution, traitement médical et diagnostic
Cette pathologie est évolutive et s’aggrave dans le temps du fait de la poursuite de l’usure naturelle de la colonne vertébrale.
La claudication, les symptômes et les troubles de la marche augmentent, réduisant peu à peu le périmètre de marche. Cette réduction du périmètre de marche peut aboutir à une autonomie de quelques mètres seulement.
Cette pathologie n’évolue généralement pas jusqu’à une paralysie, mais perturbe énormément les actes de la vie quotidienne.